L’HISTOIRE DU CODE-BARRES

Voici une version succincte de l’histoire des codes-barres

Le code-barres

Il est omniprésent de nos jours, sur à peu près tous les objets de notre planète; tout ce qui doit être comptabilisé dans la chaîne d’approvisionnement ou passer par une ligne de paiement en a un. Ils sont tellement ancrés dans notre façon de faire que la plupart des gens ne se souviennent pas d’une époque où nous n’utilisions pas de #codes-barres pour suivre les produits et les stocks. Cette innovation a révolutionné la chaîne d’approvisionnement.

Voici quelques étapes importantes du #code-barres en suivant l’histoire de la technologie des #codes-barres.
C’est une histoire remplie de triomphes, d’échecs, de surprises, de drames humains pour aboutir à une innovation remarquable qui a changé le monde.

Les dates importantes

L’inventeur du code-barres est Joe Woodland (https://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_Joseph_Woodland), qui s’est inspiré des points et des tirets du code Morse pour proposer une approche similaire pour simplifier l’inventaire et faire passer les clients plus rapidement aux caisses. Le lieu de naissance du code-barres, tel que nous le connaissons, a démarré dans une petite épicerie appelée Marsh Supermarket, dans la ville de Troy de l’Ohio pour la première fois : le tout premier produit étiqueté (un paquet de chewing-gum) avec un code produit universel, ou UPC, a été scanné à la caisse.


1949 : Woodland s’est vu confier un problème : rendre l’expérience client à l’épicerie plus simple et plus rapide. Sa solution consistait à coder chaque produit de manière à éliminer le travail manuel de tarification (et à éliminer le besoin de rechercher les prix lorsqu’il manquait une étiquette de prix). C’était un concept simple qui a évolué dans ses utilisations et ses avantages. Woodland, avec Bernard Silver (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Silver), a déposé un brevet en 1952 pour leur solution : un code-barres contenant le prix du produit et d’autres informations (il s’agissait d’une série de cercles concentriques). Ils ont construit un modèle pour démontrer le concept UPC et le dispositif de numérisation associé en utilisant, entre autres, une ampoule de 500 watts et un oscilloscope pour lire le code à partir de photographies réalisées auparavant. Il n’y avait pas d’ordinateur pour tout faire fonctionner et il était trop tôt pour une mise en œuvre réelle de cette ingénieuse idée.
1960 : le monde a découvert le #laser (ou amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement), une invention qui a donné a permis une avancée dans l’application UPC de Woodland et Silver. Ils avaient besoin de cette technologie pour faire du codage à barres en utilisant cette lumière beaucoup plus puissante. Les lasers sont de minuscules faisceaux de lumière si nets qu’ils permettaient de couper le granit. Son application a surtout été utilisée dans la médecine/chirurgie, la défense, la science, l’industrie, les communications, mais pas l’industrie alimentaire.
1972 : Une équipe de recherche dans l’industrie vinicole entendu parler du code-barres et tente de la développer pour des cas d’utilisation pratiques : le brevet de Woodland et Silver pour le code-barres et le scanner. Les premières caisses automatiques dotées d’un lecteur de codes-barres ont été installées le 3 juillet 1972. La vitesse à laquelle les clients ont pu passer par cette nouvelle méthode de paiement était une amélioration significative par rapport au processus traditionnel ; Le nouveau défi était de vendre cette invention au reste de l’industrie.
Un comité a été formé pour trouver un moyen d’introduire un seul concept UPC commun à tous les produits vendus dans les supermarchés et imprimés par les fabricants et les détaillants (Les informations représentées par le code à barres étaient le type de produit, le fabricant, la date de production et d’autres données).

Le premier systèmes fabriqué aux USA fut International Business Machines (IBM), l’employeur de Joe Woodland. (Woodland n’était pas le créateur du code à barres universel, cet honneur revint à George Lauer – https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Laurer). Les ordinateurs à la caisse lisaient ces informations et permettraient le suivi des ventes et d’autres mesures. Les critères étaient que le code ne devait pas dépasser 1,5 pouce carré, être imprimable avec la technologie existante pour les étiquettes standard, se composer de seulement 10 chiffres, être lisible de n’importe quelle direction à n’importe quelle vitesse et doit assurer un taux d’erreur de lecture de moins de 1/20 000 dans son utilisation. George Laurer a créé un code rectangulaire qui satisfaisait à toutes ces exigences.
1973 : Le 30 mars 1973, des scientifiques indépendants du MIT ont sélectionné l’UPC pour figurer sur tous les produits vendus dans les supermarchés.
1974 : Retour à Troy dans l’Ohio. Wrigley (https://fr.wikipedia.org/wiki/Wrigley_Company ) a proposé le premier produit scanné (un paquet de chewing-gum Juicy Fruit) , pour sa taille, afin de montrer que les petits emballages pouvaient être efficacement imprimés et scannés avec un code-barres.
Il a fallu attendre les années 1980 pour que le code-barres décolle vraiment. Les distributeurs Kmart et Walmart furent les deux des premiers utilisateurs, et ont poussé à son adoption en raison des énormes avantages de leur catalogage et de leur suivi.

L’innovation continue pour le code-barres :

1982 : le premier scanner à dispositif à couplage de charge (CDD) est introduit, un précurseur des dispositifs de numérisation d’aujourd’hui.
1986 : le premier scanner laser portatif à faisceau fixe est breveté.
1992 : le président George H. W. Bush a décerné à Woodland la Médaille nationale de la technologie et de l’innovation pour sa contribution à la technologie des codes-barres.
2005 : les compagnies aériennes commencent à imprimer des codes-barres sur les cartes d’embarquement.
2008 : les téléphones portables disposent de la technologie permettant d’afficher des codes-barres.


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